Du Chaos à l'Ordre

[HRP]BG venant du forum Hysteria. Il est aussi dispo sur Fouinar (remarque, je suis pas le seul, Jeremie le fait aussi). La parution est variable, je m'y suis remis car on m'avais demandé la suite (je m'y attendait vraiment pas)[/HRP]

Titre original:

Du chaos à l'ordre, ou l'histoire de l'unique Valkyrie masculin




Il y a bien longtemps, alors que Tristan Ier, premier Roi de Midgard, n'était qu'un jeune noble d'une lignée obscure, le monde, politique du moins, se déchirait dans d'interminables guerres de clans. Les deux principaux antagonistes, les Barbares de Prontera et les Tueurs de Morroc, ne parvenaient pas à déterminer un vainqueur, tandis que Geffen s'éveillait à la magie et s'élevait pour devenir la troisième puissance du conflit.

Le chaos était total, l'entente semblait quasi impossible. Les Dieux eux-même ne savaient plus sur quel pied danser, partagés entre leur pulsion de violence et leur désir de calme et d'ordre. La Valkyrie mandée sur terre pour rétablir cet ordre, décidément, ne méritait pas son nom (NDE : Randgrith = Shield of Peace en vieux norrois), et provoquait plus de désastre qu'il n'y en avait déjà.

Ce fut dans ces conditions qu'un jour, un jeune Swordman, voyageant à travers le monde (surtout pour éviter la Guerre du Pouvoir), entra dans le Temple d'Odin (aka Odin Shrine) alors que Randgrith était partie s'amuser à Payon, lieu d'une énième bataille entre Morroc et Prontera. A l'intérieur, le temple s'agençait en plusieurs petit sanctuaires, le premier à droite se nommant "Randgrith" et le dernier à gauche se nommant "Freya" (NDE : Freya, en plus d'être une déesse, était la première des Valkyries).

Ne se sentant pas très à l'aise dans cet austère sanctuaire, le jeune swordman s'apprêtait à partir lorsqu'une voix le retint : "Attend... Ne pars pas..." Pas franchement frousasrd ni spécialement courageux, il sentit cependant qu'il ne fallait pas contrarier des voix venue de nulle part. "Des", parce qu'effectivement elles semblaient plusieurs, devisant entre elles comme si il n'était pas là. "De toute façon, nous n'avons guère le choix, déclama la voix venant du temple de Freya. A partir d'aujourd'hui, tu n'avanceras plus jamais seul. Nous te donnons un nom et un but. Montre-t-en digne, Hildeberg."

La lumière se fit aveuglante, et le jeune swordman reprit ses esprits quelques instants plus tard (lui semblait-il) dans une chambre de l'Eglise de Prontera. Il lui semblait, dans ses songes, avoir traversé le Valhalla pour arriver ici, mais comme nul ne sait à quoi ressemble le Valhalla, il pensa juste avoir rêvé. Mais il n'était pas au bout de ses surprises.

D'abord, sa vision était plus perçante et plus profonde. Ainsi, en observant le prêtre venu s'inquiéter de son état, il se surprit à deviner son état d'esprit. En se relevant, il remarqua que sa stature et sa musculature avait changé : il était plus grand, plus large et plus costaud. Il s'étonna de la présence d'une armure plaquée lumineuse dans sa chambre, et le fut d'autant plus lorsque le prêtre lui déclara qu'elle lui apartenait. Sans compter l'épée pendant à la ceinture, qui se révéla pure comme de la neige lorsqu'il la tira de son fourreau. Il réalisa en un éclair qu'il était devenu un Paladin, et que son rêve ne devait pas en être un. Mais le Paladin de qui?

Mais le plus surprenant, étonnant voire même troublant, c'est qu'ainsi que l'avait prédit les voix, il n'était pas seul. Après avoir remercié le prêtre apeuré et s'être éloigné de l'Eglise, il chercha tout d'abord à s'isoler afin de rassembler ses souvenirs. C'est alors que les voix se firent entendre, d'abord dans un souffle, puis de plus en plus fort. Forcé de les écouter, voici la conversation qu'on eût pu entendre si on s'était trouvé à proximité:


"Hildeberg...
-Hildeberg? Vous parlez de moi?
Bien entendu.
-A qui voudrais-tu que l'on parle d'autre?
-Honnêtement, je ne sais pas. Donc je suis Hildeberg. Et à part ça, qui suis-je? Je me doute que vous le savez, donc j'aimerais bien comprendre. C'est de moi dont il s'agit tout de même.
-Ta situation est...
-compliquée, c'est le mot.
-nous t'avons choisi pour être notre Voix.
-Notre Volonté, si tu préfère.
-Mais qui êtes-vous?
-Des Guerrières, des Guides, des Protectrices...
-Nous sommes les Valkyries.
-Et... le fait d'être votre "élu" fait-il de moi un des vôtres? Je ne me sens pas tellement travesti, pourtant, ni eunuque.
-Tu es certes notre élu...
-Mais pas un des notres...
-Il ne peut y avoir deux Valkyries à une même époque...
-Donc il y en as déjà une. En ce cas, pourquoi avoir besoin de moi? La Valkyrie sur terre pourrait...
-Randgrith déshonore sa condition...
-A cause d'elle, bientôt les hommes ne seront plus...
-C'est pourquoi tu la remplaceras...
-Très bien. Et donc, que suis-je censé faire?
-Arrête la Guerre...
-Redessine le Monde...
-Elimine les fauteurs de trouble...
-Aide l'Humanité à s'élever...
-Sois leur Guide...
-... Mouais, j'ai du pain sur la planche. Et si Randgrith s'oppose à moi?
-Nous allons l'enfermer dans son sanctuaire...
-Mais nous ne pourrons pas la retenir éternellement...
-Hâte-toi...
-J'y vais, j'y vais...
-Dorénavant, nous te laissons...
-Seul?
-Non, l'une des notre sera avec toi...
-Eternellement...
-Elle porte ton nom, Hildeberg, et elle devait être le successeur de Randgrith...
-Adieu, Humain...
-Hum..."

Et aussi silencieusement qu'elles étaient venues, les voix s'éteignirent. Hildeberg resta un moment assis dans l'herbe, puis éleva la voix "Ya quelqu'un?" sans trop de conviction. Son divin homonyme lui répondit pourtant. "Présente! Je suis et serait avec toi à partir d'aujourd'hui, d'un point de vue spirituel s'entend. Si tu as un doute ou une question lors de ta quête, tourne-toi vers moi!" C'était une voix plutôt jeune, une voix d'enfant, jugea-t-il. Mais sans doute, comme la plupart des Dieux, était-elle plus agée que lui alors il garda pour lui sa remarque.


Et ainsi, il se dirigea vers sa destinée, non des moindres. Un boulot énorme l'attendait et le Temps, lui n'attends pas! Que les Dieux lui soient favorable à lui, Hildeberg le Paladin!


[HRP]
Suite à venir... (la plupart écrite en cours sans se faire chopper, donc pas spécialement rapide)

NB : Hildeberg est un prénom féminin à la base et veux dire "Forteresse de Guerre" (War Fortress). Je suppose donc que c'est le nom de la Valkyrie l'accompagnant et qu'il prends ce nom, en oubliant son ancien (c'est pour celà que son ancien nom n'apparait jamais).
[/HRP]

« Bon, parons au plus pressé », pensa Hildeberg.
Mû par son instinct, il se dirigea vers les verdoyantes plaines de Geffen, où les 3 armées se préparaient pour une énième bataille. Ce voyage, partant des environs de Hugel, ne lui prit pas plus longtemps que la nuit. Il s’en étonna, mais mis ça sur le compte de sa transformation en haussant les épaules.

Venant de l’Est, l’Alliance des Guerriers de Prontera semblait remplir l’horizon. Noir de monde, leur campement, quoique bien ordonné, montrait des signes de laisser-aller. Contrastant par leur feinte non présence, le campement des Voleurs de Morroc était à peine visible. Mais on ne trompait pas l’œil d’Hildeberg. Il voyait bien qu’ils étaient en nombre sensiblement égal. Bien protégés derrière leur rempart, la Confrérie des Mages de Geffen observait tout cela silencieusement. Il ne faisait aucun doute qu’ils ne feraient pas le poids si les portes étaient enfoncées. Pendant que certain échafaudaient des plans pour rester en vie coûte que coûte, d’autres priaient Odin de leur donner le victoire. Personne ne restait inactif. Tous appréhendaient la terrible bataille qui s’annonçait.

Sur ces entrefaites, arriva notre héros. « Dire que je suis parti en voyage pour éviter la conscription », soupira-t-il. « Belle preuve d’un courage à toute épreuve. Que ton aventure ici annule ton parjure ». Hildeberg avait la désagréable impression que cette petite voix ne venait pas de lui. Il se dirigea dans un premier temps vers le campement des Guerriers. D’abord méfiants, ils acceptèrent cependant de l’emmener se présenter à leurs chefs. Ceux-ci semblaient assez peu enclins à accepter une paix durable proposée par un inconnu, juste avant une grande bataille. C’est donc déçu qu’Hildeberg sorti de la tente des chefs.

Cependant, un jeune noble vint le trouver. Tout le monde, dans la coalition, ne semblait pas vouloir à tout prix cet avenir de mort et de destruction sans fin. Le jeune Tristan, car c’était lui, lui présenta ce qu’il appelait ‘La Rébellion’. Enchanté, Hildeberg leur fit part de son plan pour sauver le plus de vie possible. Ce que ses nouveaux compagnons s’empressèrent de faire suivre.

Hildeberg se dirigea ensuite vers le campement invisible de Morroc. Invisible pour un œil humain normal, pas pour lui. Il bénéficia ainsi de l’effet de surprise et entra directement dans l’immense tente ensablée du Pharaon. Mais de même que les Chefs de Prontera, Hildeberg se rendit compte que convaincre de baisser les armes maintenant s’avérerais plus compliqué que prévu. Il procéda donc à la même tactique que précédemment, cherchant une âme rejetant la guerre, et la trouva en la personne d’Osiris, le jeune neveu du Pharaon. Hildeberg lui fit part de ses préoccupations, et il s’avéra qu’Osiris était tout à fait l’homme de la situation. Il promis de faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider Hildeberg à réaliser son plan.

Rasséréné, celui-ci se dirigea finalement vers les hautes tours de Geffen. Ne perdant pas de temps avec des gens trop méfiant, il se rendit invisible avant de passer les portes, et se lança vers la haute Tour de la Magie. Là, il fut agréablement surpris de voir que les dirigeants, pour une fois, acceptaient sans discuter sa vision, du moment qu’ils pouvaient continuer leur recherches. Ils se retirèrent de la bataille, laissant Morroc et Prontera à ses portes se battre pour la suprématie du monde, tout en restant vigilant, on ne sait jamais.

« Bien joué, mais attendons de voir l’exécution de ton plan avant de nous réjouir », dit la voix. « C’est ça, à demain », réplique nonchalement Hildeberg.
Et c’est sous la charge commune de Prontera, Morroc et Hildeberg que s’annonça la dernière Guerre des Pouvoirs de Midgar.


[HRP]
Un peu plus court peut-être, parce qu'il me reste à organiser la bataille. La suite est écrite, la fin de la bataille est décidée, mais j'avoue avoir baclé la bataille en elle-même. Donc je préfère laisser un big suspense.

On remarquera aussi que je me situe à un épisode de RO précédent l'arrivée des classes 2. Bawi, spour la suite.

On remarquera aussi, pour ceux qui me connaissent bien, des trucs qui me ressemblent vraiment genre "Mouais", "Hum", et je sortirais sans doute "Bref" ou "Certes" un jour ou l'autre.
[/HRP]

[HRP]Bon, voilà la suite, je l'ai tapée rapidement hier (enfin rapidement... non, dans la version originale, la bataille était même pas racontée).
D'ailleurs je vais donner des noms aux chapitres, ça fera plus classe [/HRP]

Hildeberg se posta sur la colline surplombant ce qui deviendrait sous peu un vaste champs de bataille, et sorti son épée. La brandissant en direction du ciel, il lança un éclair blanc signalant sa présence. Des deux hordes antagonistes se séparèrent alors les alliés d’Hildeberg, qui se rangèrent derrière lui, à bonne distance l’une de l’autre toutefois.

Avisant Tristan et Osiris, Hildeberg les héla : « Hé bien, vous avez fait fort en si peu de temps.
« -J’ai fait ce que j’ai pu. A peine 500 hommes avec moi, qui n'ont aucune envie de se battre », expliqua Tristan.
« -Pareil pour moi, quelques 400 de mes plus fidèles soldats. Ils espèrent tous rentrer dans leur famille en vie », ajouta Osiris.
« -Je n’avais pas l’intention de les faire combattre, si c’était là votre inquiétude. Je m’occuperais de régler la question sans avoir à combattre », leur répondit Hildeberg.
« -Sans combattre !? Mais comment ? Une fois le vainqueur décidé, il se retournera contre nous ! J’ai déjà perdu une dizaine d’hommes en trahissant l’armée ! », s’exclama Tristan.
« -Aucune pertes de mon côté, nous sommes invisibles même à nos meilleurs amis s’il le faut. Mais nous aimerions cependant des précisions concernant votre plan. Mes hommes ont peur, et vous ne les rassurerez pas avec des mots, mais avec des actes », ajouta Osiris.
« -Alors dites leurs d’observer le spectacle. Ce n’est pas tous les jours que se produisent des miracles de cette envergure. »

Et Hildeberg les planta là, ébahis, pour se diriger vers la zone de combat, qui avait déjà commencé. Pour ainsi dire, elle avait plus que commencé, la bataille. Des soldats tombaient de part et d’autre. La fameuse invisibilité de l’armée de Morroc semblait ne leur être d’aucun secours : Prontera semblait avoir trouvé la parade. Seulement, ce ne semblait pas être leur seul atout, et la partie semblait loin d’être finie. Enfin, cela aurait été vrai, si Hildeberg n’avait pas été là.

S’entourant d’un bouclier indestructible, laissant son épée rangée au fourreau, il s’avança d’un pas sûr au milieu des combats. Et soudain, étouffant les fracas des armes, un chant vif et fort s’éleva. D’aucun s’étonnèrent de l’incongruité de ce chant, et certain s’arrêtèrent même de se battre. C’était comme un chant légèrement hypnotique dont les paroles ressemblaient à cela :

« ...

Þá gengo regin öll
á röcstóla,
ginnheilög goð,
oc um þat gættuz,
hvárt scyldo æsir
afráð gialda
eða scyldo goðin öll
gildi eiga.

Fleygði Óðinn
oc í fólc um scaut,
þat var enn fólcvíg
fyrst í heimi;
brotinn var borðveggr
borgar ása,
knátto vanir vígspá
völlo sporna.

. Þá gengo regin öll
á röcstóla,
ginnheilog goð,
oc um þat gættuz,
hverir hefði lopt alt
lævi blandit
eða ætt iötuns
Óðs mey gefna.

...

»

Lorsque Hildeberg sentit qu’il ne toucherait plus personne avec son hypnotisme, son chant cessa, mais pas son effet. Il en profita donc pour exhorter ceux plongés dans cette profonde béatitude à rejoindre ses alliés. Lorsque cela fut fait (non sans mal, car malgré la rage meurtrière de ceux qui continuaient à se battre, ils ne pouvaient ne pas remarquer qu’une partie de leur troupe les quittait), Hildeberg entonna alors un nouveau chant, beaucoup plus fort cette fois, et sur un ton beaucoup plus agressif.

Au fur et à mesure qu’il s’avançait en chantant, les morts se relevèrent et les combats cessèrent. Lorsque enfin cessa le dernier bruit d’épée, et que seule la voix d’Hildeberg retentit sur la plaine, le miracle qu’il avait prédit se produisit. Une brume argentée se diffusa tout autour de lui jusqu’à recouvrir toute la zone de combat. Puis Hildeberg sorti, seul, de la brume. Il avait cessé de chanter. Il retourna vers ses alliés, la mine sombre. Coupant court aux questions de Tristan et Osiris, il s’adressa directement aux troupes.

« Guerriers ! Vous êtes ici réunis, de votre volonté ou de la mienne, afin que cessent les innombrables batailles entre deux nations concurrentes, et de trouver un arrangement qui évitera à court terme votre mort et à long terme la guerre.
A ceux qui s’interrogent sur mon action, sachez que c’est les Dieux qui en ont assez et qui m’envoient. Si vous n’y croyez pas, comment pensez-vous que j’ai pu vous arrêter alors que vous étiez pris dans les combats ? Et que croyez-vous que soient devenus les fous de guerre qui étaient vos compatriotes ? Voyez où les a mené leur folie ? »

Et de son bras, il dispersa la brume. Devant les yeux ébahis des spectateurs apparut les monstrueuses créatures qui étaient autrefois leurs compagnons d’arme. Des orcs remplacaient ceux qui un instant auparavant étaient des hommes. Les morts, transformés en orcs, restaient quand même debout. Toutefois, Hildeberg avait bien pris soin de limiter leur intelligence. Il les dirigea plus loin, près du campement des gobelins.

« Alors ? Passons ma légitimité pour le moment, et parlons de votre avenir. Je vous ai arrêté aujourd’hui, mais si demain la guerre reprend, les Dieux ne seront pas aussi cléments. Je vois pour vous un avenir d’entente mutuelle, je ne dis pas de paix, mais en aucun cas un génocide.
Bref, pour ainsi dire, je vous propose l'aide des Dieux par mon entremise. Je vous propose la vie et l’avenir. A vous de faire votre choix. A vous de décider de la fin de votre vie – mon épée ou la faux de la Mort au Sablier. »

Un murmure s’éleva, et Tristan ainsi qu’Osiris protestèrent sourdement. Hildeberg se tourna vers eux et leur sourit. « Je ne vous ai pas trahi, rassurez-vous… », leur souffla-t-il. Il attendit que les murmures baissent et demanda : « Votre réponse ? »

« Vous ne nous donnez pas vraiment le choix. Nous choisissons l’avenir, bien entendu. »
« -Judicieux choix, bien que contraint, je vous l’accorde. A partir d’aujourd’hui, je déclare la paix entre vos trois Nations. Je vous laisse donc savourer cette nouvelle vie offerte par les Dieux. Je recevrais demain vos délégations pour négocier les conditions de la paix. Conditions qui seront à votre avantage à tous. Sur ce, à demain. »

Et il se retira. Il se téléporta dans la Tour de Geffen, et rencontra immédiatement le Grand Archimage. « Je suppose que vous avez pu tout entendre, j’ai fait en sorte que ce que je disais se répercute à l’intérieur de la ville. Etant donné que vous vous êtes retirés du combat, je suppose que vous n’avez aucune objection. Ce qui serait plus sage, d’ailleurs. Je vous promet de vous obtenir ce que vous cherchez, en récompense. » Après avoir enduré les remerciements appuyés de l’Archimage, Hildeberg se téléporta au-devant des Orcs, pour vérifier comment se déroulait le début de leur nouvelle vie. Satisfait de leur acclimatation, il se rendit au petit observatoire abandonné au nord de Geffen pour y passer la nuit – bien que techniquement, il n’ait pas besoin de dormir.

En observant les étoiles, il se demanda quel regard portait les Valkyries sur ses actions, et sur ce qu’il prévoyait de faire. Il n’avait pas très envie de questionner celle qui se trouvait en lui, la trouvant trop peu concernée par le devenir des humains. Et puis, elle n’avait pas été tendre avec lui après tout.

[HRP]Bon bah grace à Ralt, j'ai pu trouver un passage des Edda Poetiques, plus précisément le Voluspa. J'espère ne pas avoir trop baclé la bataille et le discours, il se faisait tard hier quand je m'y suis mis, et je voulais pas perdre mes idées.[/HRP]